Le matin
J'aime le matin.
Où les bras couvrent en sommeil Comme le coton d'une physalide Où les draps s'ouvrent en éveil Comme le cocon d'une chrysalide
Où les lumières omniscientes inondent Les calmes romantiques de l'aurore Où les richesses impatientes abondent Aux âmes sémantiques de nos corps
Où s'isolent les cadrans ancestraux Aux silences des cuisines d'antan Où s'y lancent les cuillères chantant Sur les bols des enfants maestros
Où le vent ratisse les deuils d'un soupir Les sereins esprits naissent d'une pause Où rêves engourdis s'entreposent Et ressurgissent à l'aune du souvenir
Auteur anonyme